La p'tite bougie.
C'était à l'heure où le jour commençait à fondre,
sur les murs il y avait comme des ombres,
de ces velours épais aux fenêtres d'un comble,
voilà que sur mes yeux, deux tranches de concombre...
Bien allongée, il va sans dire de tout mon long,
j'étais au repos dans la mousse de mon bain.
Une eau bien fumante et parfumée jusqu'au front,
je ressemblais à Cléopâtre, j'en conviens!
L'Ode à la Joie de Beethoven m'enveloppant
et du concombre, les petites tranches ramollissant,
je me sentis comme cette épave au bord de l'eau,
la peau ratatinée d'un vieux mafioso.
La p'tite bougie dansait encore sur la tablette,
d'un air moqueur, semblait vouloir bouger la tête...
C'est vrai que sous les yeux, je n'avais plus de poches,
mais toutefois j'avais les fesses... comme des brioches!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire