mardi 18 décembre 2012

acrostiche: causse.



C'est en te traversant que j'ai su ton nom, en marchant,
Avec sac au dos et bâtons, depuis le Puy-en-Velay, à pied.
Une longue route millénaire je fis, en surveillant le GR,

Suivant le chemin, cherchant le fil invisible de ma vie décousue.

Sifflant, chantant, je traversai le plateau calcaire à perte de vue,

En la Fontaine de Rolland, un arrêt s'imposa, si près du but.

Ce fut la descente vers la frontière, les Pyrénées, ces cols féériques.
A Roncevaux, je trouvai un débarcadère pour la douche et le lit.
Une interminable nuit se déroula dans le bruit des insomnies.
Si j'y cherchai une amitié sincère, je la trouvai tout à fait thérapeutique!
Si comme une reine, je rêvai de marcher l'Espagne fleurie, je le fis!
Et vers San Sebastian, je m'enfuis avant de revenir au pays !

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