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novembre 2007 - 14:15 - Parc du 1er mai - Once - Buenos Aires
Sur
l’herbe un vieux matelas.
Sur le matelas un homme,
jeune, le visage rougeaud.
Sur le matelas une femme,
jeune, le visage rougeaud.
Dans un océan de saleté,
d’habits déchirés,
de peaux sales,
de bouteilles de vin,
Ils dorment.
Sur le matelas un homme,
jeune, le visage rougeaud.
Sur le matelas une femme,
jeune, le visage rougeaud.
Dans un océan de saleté,
d’habits déchirés,
de peaux sales,
de bouteilles de vin,
Ils dorment.
Dans
cet univers de misère
surgit un ventre blanc
à la rondeur fertile.
surgit un ventre blanc
à la rondeur fertile.
En
face, sur le trottoir,
une jeune femme au corps longiligne,
à la blondeur triomphante,
Aux jambes infinies que bornent
une jupe si courte et des bottes si hautes,
fument les regardant.
Regard sans expression,
visage sans sentiment.
une jeune femme au corps longiligne,
à la blondeur triomphante,
Aux jambes infinies que bornent
une jupe si courte et des bottes si hautes,
fument les regardant.
Regard sans expression,
visage sans sentiment.
Nul doute que si le reste du livre confirme cet extrait: alors il faut le lire!
RépondreSupprimerc'est encore bien lin d'être un livre est-ce que seulement ça en sera un un jour.
SupprimerMerci beaucoup et si vous êtes tenté je les ressemble ici : https://medium.com/des-instants
Ton texte parle fort! J'adore!
RépondreSupprimerMerci beaucoup Carole.
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