Calvaire d’une vie transcendée
Sur un désert de par soi-même pavé
Heurte l’escarpement de l’inouï fané
Semant dans le vide les semences gercées
L’aride incertain d’un demain isolé
Assoiffé au besoin d’un avenir moins figé
Sable l’espace d’un regard déserté
Des espoirs morts au soleil désolé
Oasis depuis longtemps asséchée
Témoin silencieux de sa gloire passée
Range dans son oubli étiolé
Le désir d’être à nouveau ressourcé
Abandonné par les Hommes au sourire voilé
L’inculte Terre se larme des solitudes dépeuplées
Au serpent qui se glisse sur son grain de beauté
L’erg aux dunes caressantes s’évapore en pleurer
Pèlerinage en proie à l’agonie de l’esseulé
Mes vapeurs en brume de paroles soufflées
Se taise de n’avoir plus à parler
Muet dans mon silence désormais emmuré
Mes vents n’aveuglent plus le voyageur tant convoité
Mon sable blanc s’égare dans l’engloutis des vieilles cités
Et si demain je meurs au chagrin d’oublié
Cactus en gerbes pour un dernier hommage crié
Jaune dans l’ocre valsant avec mes ombres projetés
Irradiant ainsi mes ténèbres proclamées
Je jauge ma fin annoncé
Par le couchant de cette nuit décantée
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