Tout à l'heure, j'imaginais les journées à venir.
J'ai fait le geste d'envoyer ces pensées dans les airs,
loin dans le ciel immense, très loin. Je me sentais contrariée.
Je ne voulais plus y penser. Je désirais demeurer ici dans l'instant, me calmer, apprécier simplement le fait de vivre.
Peut-être mettre de la musique, celle qui adoucit les angoisses,
imaginer le premier matin du monde, boire lentement un grand verre d'eau, gorgée après gorgée, respirer avec conscience,
laisser mes yeux fermés, tenter d'éloigner
cette peur du bout de mes dix doigts. Prendre congé sous l'édredon.
C'est l'heure des bilans on dirait. Faire le tri entre ce qui est encore désirable et se départir du restant. En résulte une sagesse que vous avez déjà acquise Dame Hélène et que vous entretenez/nourrissez avec succès.
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