- Tendre sa main vers son idéal préconçu, celui qui depuis longtemps j'espère, celui que je bâtis depuis mon premier éveil. Je m'y voyais déjà, fier du haut de mes trois pommes. Dur et intense le travail du maintien de l'espoir. Mais l'important n'est-ce pas d'y croire? J'ai pavé ce chemin d'un travail acharné. Je ne sais depuis quand, mais cela se compte par année. Depuis tellement longtemps que j'ai cessé de les compter. Maintenant que je te vois palpable. Est-ce que je m'en sens capable? Parce qu'après tout ce temps passé à voir le fil d'arrivée, j'ai toujours cru que tu étais ma destinée. Mais, maintenant si près, le doute s'installe, laissant un goût amer quand j'avale mes espoirs de travers. Si ce n'était qu'un leurre et que le but de la vie n'était que de croire en un fil d'arrivée pour ne pas sombrer dans le gouffre du vide. Si le processus était plus important que l'arrivée.
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dimanche 4 mars 2012
J'avais un but
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J'espère que le but de nos vies ne se situe pas
RépondreSupprimeruniquement dans la croyance d'un fil...d'arrivée,
sinon à quoi rimeraient toutes nos journées, tous les moments intenses (et moins intenses) partagés,
tous les petits gestes "ajustables", les empreintes dessinées sur nos routes... Toujours le voyage est plus significatif que la destination, toujours! Croire au fil d'arrivée
(oui) et croire aussi au chemin nous y conduisant.